Les conséquences immédiatement visibles de la crise sanitaires ont été sociales, dans le cadre du recours massif à l’activité partielle. Sur le plan économique, elles seront plus à se dessiner, en fonction du calendrier des négociations qui restent à mener avec nos financeurs, au premier rang desquels la Ville de Paris.

Pour évaluer le risque pesant sur les finances de la fédération, il convient de se référer à la structuration habituelle de nos produits et de nos charges, illustrée par les données de l’année 2019 : une part prépondérante des produits correspond aux DSP et marchés de la Ville de Paris ainsi qu’aux cotisations des usager·es de nos activités de loisirs. Comme le rappelle chaque année notre rapport financier, la nature de l’activité des Centres Paris Anim’ se traduit par un risque économique très lourd, au regard de nos autres activités (notamment au sein de l’Ecole), dont le volume conséquent n’a pas la même traduction financière. Du côté des charges, les salaires et charges afférentes représentent naturellement notre principal poste de dépenses.

 

 

Les risques induits par la crise sanitaire ont été évalués aussi précisément que possible dès le mois d’avril. Dans l’hypothèse la moins favorable, ils sont bien entendu considérables, comme pour un très grand nombre d’acteurs économiques : c’est bien en raison de ce risque que l’Etat a été amené à prendre des mesures exceptionnelles de soutien aux entreprises, notamment par le biais de l’indemnisation de l’activité partielle.

 

 

Nous espérons voir aboutir, à l’automne, les négociations qui s’ouvriront à la fin du mois de juillet avec la Ville de Paris, et qui ont pour but de tirer « les conséquences financières définitives de la suspension ou de la réduction des activités prévues contractuellement » – en d’autres termes, le montant des « pénalités » qui seront appliquées à nos marchés et DSP. Nous y verrons alors plus clair sur le rapport entre la baisse de nos produits, et la baisse de charges que nous avons été contraints d’organiser.

 

 

La rigueur des décisions prises dès le début du confinement nous a ainsi permis de diminuer sensiblement les charges de la Fédération, afin de préserver notre trésorerie et de garantir notre capacité à faire face à nos engagements, sur le long terme. L’indemnisation par les services de l’Etat, principalement, est venue alléger partiellement notre masse salariale (le mois de février est ici mentionné pour comparaison avec une période « normale » d’activité).